Japon
13
Aso-san
阿蘇山

De montagnes en volcans

Éruption en cours

Quelques heures de bus et virages plus tard, nous arrivons dans la plaine d’Aso. Au loin, des montagnes nous entourent à perte de vue. Le bus nous dépose finalement, devant un arrêt un peu paumé de campagne.

Il nous faudra continuer un bon moment à pied pour trouver notre hôtel. Ce que nous sommes venus chercher en plein coeur de Kyushu ? Un énorme cratère actif à ciel ouvert, l’un des seuls volcans actifs au monde… à visiter !

 

Alerte au cratère

Manque de chance, le cratère semble capricieux : d’après les locaux, impossible de gagner ses contours pour les trois prochains jours. Si le niveau d’activité volcanique est trop important, ou que la météo n’est pas favorable, la station du cratère ferme. Les randonneurs et véhicules sont alors bloqués dans un rayon de 1,5 km. Bon, hauts les coeurs, à cette distance nous ne manquerons que peu de choses de ce monstre volcanique en éruption !

Sur la route, nous avons pleine vue sur de petits volcans éteints. On se demanderait presque si l’un d’eux s’est formé naturellement, avec ses flancs lisses et sa forme de cône parfait. Dans la région, on le surnomme “bol de riz”.

 

Alerte au cratère

Le paysage devient plus escarpé et aride à l’approche du cratère. La navette nous emmène jusqu’à l’avant-dernier arrêt. Pas de surprise, l’ultime station est toujours inaccessible. Nous sommes à plusieurs kilomètres et pourtant, le souffle du cratère paraît si proche ! C’est parti pour une randonnée autour du colosse, à la recherche du point de vue idéal.

 

Prendre de la hauteur

On monte, on descend. On se pose quelques instants et on continue. La vue est toute à nous. Parfait, nous avons pris le drone avec nous. Peut-être que lui pourra s’approcher du cratère ? Allez, va petit drone et reviens entier ! …

 

Le Mont Aso

La plaine d’Aso est un cratère volcanique géant, formé par une éruption majeure il y a plusieurs centaines de milliers d’années. C’est ce qu’on appelle la caldera d’Aso avec au centre, cinq volcans communément appelé Mont Aso. C’est le seul cratère encore actif que nous venons observer, sur le volcan Nakadake, et son immense lac acide dont s’échappe parfois d’énormes fumerolles, comme aujourd’hui.

 

Le vent souffle fort, l’application du drone nous envoie des alertes continues. C’est assez excitant de voir le point de vue du drone depuis le smartphone, peut-être que nous pourrons apercevoir le lac volcanique ? On maintient le cap.

 

Fin du vol

Il reste encore la moitié du chemin lorsque le signal GPS s’affaiblit. Là, on risque vraiment de perdre le drone ! Plutôt que de lancer le retour automatique, Alexis maintient le pilotage manuel. La zone d’atterrissage n’est pas commode, un décalage GPS pourrait être fatal. Allez on remballe, la navette va bientôt repartir. Quelle journée !