Japon
02
Ukiha
うきは市

Nihonjin wa yasashi

Hors des sentiers battus

A 1h30 en train de Fukuoka, Ukiha nous promet une journée nature dans les hauteurs. Avec le JR pass, les transports en train sont illimités pendant tout le voyage. Et quand le train ou le bus nous font défaut, on peut compter sur les Japonais pour nous étonner.

 

Sanctuaire Ukiha Inari

Nous commençons par le sanctuaire dédié à Inari. Surplombant la ville, le sanctuaire est visible de loin. Un chemin rouge serpente le flanc de la colline : c’est la centaine de torii, portes sacrées shinto, qui nous amènent à destination.

 

Derrière le sanctuaire, une forêt de bambous. Et dans cette forêt, d’autres petits autels au détour de roches ou d’arbres remarquables. NB : Un lieu sacré shinto en cache souvent un autre.

 

Objectif Tsuzura tanada

Nous revenons dans le centre de Ukiha pour passer à la deuxième partie de journée. Dans la chaîne de montagnes au sud se trouvent l’un des derniers ensembles de rizières en terrasse du Japon. Impossible d’y accéder sans voiture, il faut bien 30 minutes véhiculées pour s’y rendre. Pas de bus, le taxi est hors de prix. Et si on faisait du stop ?

 

Stop en japonais

A 15h30, nous nous plaçons sur la route menant aux rizières. Quelques minutes plus tard, une mère et son fils nous font signe : “hello, doko ikimasuka ?”. “Konnichiwa, Tsuzura Tanada !”. Et c’est parti ! Le père de la jeune femme et son petit fils nous emmènent à travers champs.

 

Nous mobilisons toutes nos forces pour balbutier une conversation en japonais. Pas facile, mais le jeu en vaut la chandelle ! Les rizières ne sont pas encore inondés, il faut attendre le mois de juin. Le coucher de soleil nous offre un spectacle de lumière parfait.

 

Résidence Hirakawa

Notre conducteur Kurihara-San se prend au jeu et fait le guide. Après les rizières en terrasse, nous passons par la résidence pittoresque de la famille Hirakawa. Datée du milieu de l’ère Edo (XVIIIème siècle), elle fait partie des Trésors Nationaux du Japon.

 

Le bois étant plus répandu que la pierre dans les constructions japonaises, il est rare de croiser des bâtiments d’époque. La plupart des lieux historiques ont été reconstruits à l’identique à de multiples reprises.

 

Sanctuaire Suwa

Plus loin, nous nous arrêtons dans un sanctuaire Suwa à flanc de montagne. Est-il abandonné ? La mousse et les plantes grimpantes règnent en maître ici. Merci Kurihara-San!