Japon
03
Sasaguri
篠栗町

Le temple de Nanzo-in

Un Bouddha allongé

Non loin de Fukuoka, un complexe bouddhiste présente le plus grand Bouddha allongé d’Asie. Ce Bouddha recouvert de sutras en dorure mesure 41 mètres de long. Pour nous y rendre, nous prenons le train depuis Fukuoka en direction de Sasuguri, la ville qui abrite le temple de la secte Shingon.

 

Arrivés à la petite gare de Sasuguri, plus que quelques ruelles à parcourir pour déboucher sur une agréable surprise. Le temple se laisse pénétrer par une pente douce cernée de ruisseaux et de petits autels. Très vite, de multiples petits chemins se forment dans la montagne, nous laissant l’embarras du choix quant à la nature à sillonner.

 

Fudo Myoo Sama

Au centre de ces chemins qui valonnent la forêt grimpante, l’immense statue d’un dieu de feu et de colère nous guette. Entourée de centaines de statuettes aux visages hilares, l’image détonne dans le décor environnant.

 

Le périple au travers la montagne

Ces statuettes sont partout ! Nous continuons notre aventure au travers les bois, montant plus haut dans la montagne, faisant plus ample connaissance avec nos compagnons de voyage.

 

Nous nous frayons un chemin au travers des grottes, ponts et autres cavernes qui abritent tous quelques sanctuaires cachés, afin de revenir vers le temple principal.

 

C’est là que nous pourrons rejoindre la seconde partie du complexe : le domaine du Bouddha géant. Pour nous y rendre… Encore une galerie sous la montagne.

 

Puis vint le Bouddha

Arrivé devant le Bouddha, un vieux Japonais nous aborde en anglais. Il nous apprend que cette posture n’est pas anodine. Elle représente un Bouddha non pas endormi mais proche de l’élévation finale, le nirvana. Il s’agit d’une des trois poses les plus répandues de Bouddha.

 

Un don

L’histoire de la statue a de quoi inspirer. Elle aurait été commandée par des moines bouddhistes suite à… deux succès consécutifs au loto japonais. Aujourd’hui le temple renfermerait même des cendres de Bouddha, offertes par le Népal.

 

L’heure du goûter

Sur le retour, l’odeur des tayakis (comprendre gâteaux fourrés à la pâte de haricot rouge) tout droit sortis du four nous a happés dans une petite échoppe de la gare. Et avant même de nous en rendre compte, nous avions entre les mains ce qui fut notre ultime récompense ! Douceur !